ANNE MARCQ est une plasticienne et peintre belge qui vit à Bruxelles.
Elle étudie l’architecture à THE ROYAL DANISH ACADEMY OF FINE ARTS school of architecture à Copenhague (Danemark) et à l’INSTITUT SUPERIEUR D’ARCHITECTURE MONS (Belgique).
A l’issue de ses études, elle rédige un mémoire traitant de la conception d’espaces éphémères au théâtre à la suite duquel elle obtient son diplôme d’architecte avec la plus grande mention.
Son intérêt pour la scénographie l’amène avant de terminer ses études à assister JOHAN DAENEN, scénographe et plasticien belge qui l’introduit dans le monde du théâtre et de l’opéra, et lui donne l’opportunité d’intégrer les ateliers de décors de l’OPERA ROYAL DE LA MONNAIE/DE MUNT à Bruxelles, dans lesquels elle se forme à la peinture et à la sculpture.
L’architecture devient le pilier central et fondateur de sa pratique qu’elle distingue selon deux axes:
le premier interroge la diversité des formes matérielles, le second explore l’étendue de ses formes immatérielles, c’est ainsi qu’elle étudie l’Art Thérapie, architecture psychique des émotions, architecture de l’esprit vers une architecture invisible.
En 2014 elle renouvelle son intérêt pour la scène au théâtre et collabore avec ERIC SOYER, scénographe et éclairagiste français.
Ensemble ils y créent des laboratoires de recherche, questionnent nos sens à travers la conception d’installations scéniques dans lesquelles la lumière ainsi que la vidéo entrent en interaction avec la matière, l’espace, le vide, dont ils sont les principaux outils, afin de plonger le spectateur dans une expérience interactive des sens.
Basculer la réalité vers l’imaginaire pour tenter de créer un espace pictural qui n’obéit plus aux lois de la gravitation mais fait plonger le spectateur, en chute libre, dans la direction qui lui est propre.
En 2017, sa rencontre avec KRIS DEFOORT, musicien et compositeur international de jazz et d’opéra l’amène à intégrer une dimension musicale à sa réflexion et son travail.
Actuellement en résidence dans les ateliers du TNB –THEATRE NATIONAL- Wallonie Bruxelles, partenaire de ses projets d’écriture et de mises en scènes scéniques, elle développe un travail d’art plastique plastique qui traite et utilise les processus de transformation de la matière comme une métaphore de notre condition humaine et comme un questionnement de nos identités, nos mémoires et lieux d’appartenance.
La recherche et l’expérimentation de la lumière, l’espace, la peinture, la translucidité et la transparence sont au coeur de sa pratique artistique, territoires possibles entre la manifestation physique de la matière et ses représentations invisibles.